vendredi 7 septembre 2012

Primonial Reim lance la SCPI Primovie


Primonial Reim lance Primovie, la première SCPI thématique dédiée à la démographie en France.
« Cette SCPI va investir sur des actifs immobiliers dont le sous-jacent est lié à la santé et à l’éducation. Nous recherchons des actifs aussi diversifiés que des cabinets médicaux, laboratoires d’analyses, centres de dialyses, pharmacies, Ehpad… dans la santé, ainsi que des écoles, résidences étudiants, centres de formation, crèches… pour la thématique liée à l’éducation », nous expose Laurent Fléchet, directeur général délégué en charge de l’immobilier chez Primonial.

Primovie vise un patrimoine de l’ordre de 100 M€ sur les deux premières années. Sa première acquisition porte sur une école à Lyon louée sur un bail à long terme. La SCPI dispose déjà d’un pipe-line de 20 à 30 M€. « Nous recherchons des actifs de moins de 1 M€ à 10 M€ avec l’idée qu’aucun actif ne représente plus de 10 % du patrimoine de la SCPI », souligne Laurent Fléchet. Primovie se présente comme une SCPI de rendement, avec un objectif de 5 à 5,3 %.

Le groupe Primonial, qui lance la commercialisation mercredi 5 septembre, vise aussi bien une clientèle d’investisseurs avisés (mutuelles, congrégations, associations…) que privée.

Hausse de la collecte des SCPI

Les SCPI ont collecté 1.24 milliard d’euros au premier semestre, soit une hausse de 29% par rapport à la même période de l’année dernière.

  • Les SCPI ont collecté au total 1.24 milliard d’euros au premier semestre 2012. Le niveau de collecte est ainsi en hausse de 29% par rapport au premier semestre 2011, soit un nouveau record historique mesuré au 30 juin de l’exercice.
  • « La collecte des SCPI se situe désormais dans un rythme qui s’est nettement accru à partir de 2010» indique l’ASPIM, l’Association française des Sociétés de Placement Immobilier, dans un communiqué. Celle-ci indique que les augmentations de capital ont été essentiellement le fait des « SCPI d’immobilier d’entreprise », dont le montant est en hausse de 37,5% par rapport au premier semestre 2011. Celles-ci représentent plus de 98% du total.
  • A l’inverse, les « SCPI logement » sont en fort repli, de 74 % par rapport à la première moitié de 2011. La collecte des SCPI Scellier a totalisé 6,9 millions d’euros au cours des six premiers mois de l’année, contre 66,2 millions d’euros pour le premier semestre de l’exercice précédent.
  • Un marché secondaire moins actif


Sur le marché secondaire en revanche, là où s’échangent les SCPI déjà émises, les transactions sont restées dans la moyenne des échanges observés d’ordinaire.

  • Avec un total de 158 millions d’euros de parts échangées au cours du premier semestre de l’exercice 2012, soit 0,61 % de la capitalisation globale), les SCPI se situent à un niveau observé d’ordinaire. Il reste néanmoins en baisse par rapport aux 182 millions d’euros observés au premier semestre 2011, et aux 191 millions d’euros observés au premier semestre 2010.
  • « Ces indications démontrent que le marché secondaire des SCPI demeure étroit, du fait de l’attractivité durable de ce produit d’épargne qui se traduit par un très faible nombre de cédants sur son marché secondaire et une quantité importante d’acquéreurs sur son marché primaire » indique l’ASPIM, qui note en outre que les parts en attente de cession s’élèvent à 63,8 millions d’euros, contre 33,7 millions au 30 juin 2011. Un montant qui se limite à 0,15 % de la capitalisation globale des SCPI. La capitalisation globale des SCPI atteignait 25,74 milliards d’euros.


dimanche 26 août 2012

Investir.fr - Scpi


Le succès des SCPI repose sur leur rendement élevé, mais elles vont forcément pâtir d’une conjoncture dégradée.
Dans un climat de marchés boursiers et obligataires volatils et incertains, les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) continuent de séduire les épargnants. Les SCPI investies en immobilier d’entreprise, dites de rendement, permettent de devenir copropriétaire d’immeubles de bureaux, de murs de magasins ou de locaux d’activité.
Ces sociétés, qui gèrent un patrimoine immobilier locatif pour le compte de leurs clients, offrent un couple rendement/risque très concur­rentiel par rapport à d’autres formules d’épargne financière.
Quel taux de distribution en 2012 ?
Le rendement moyen des SCPI, hors SCPI fiscales, tend à s’éroder, mais il reste généreux. Fortes de la distribution d’un taux annuel moyen de 5,2 % en 2011 – il était de 5,6 % en 2010 et de 6 % en 2009 –, les SCPI font toujours bénéficier leurs souscripteurs d’une bonne prime de risque. Celle-ci était d’au moins 2 points par rapport aux taux des emprunts d’Etat à dix ans, de 3,2 % fin 2011 et des contrats d’assurance-vie en euro à capital garanti, de 3 % en moyenne l’an dernier.
L’année 2012 s’annonce sous les mêmes auspices. « Le rendement moyen des SCPI devrait se stabiliser ou être en léger retrait », estime Arnaud Dewachter, délégué général de l’Association française des sociétés de placement immobilier (Aspim). Ce que confirment, début juillet, les prévisions de distribution d’une soixantaine de sociétés.
Une collecte record
Les chiffres de collecte publiés par l’Aspim témoignent de l’en­gouement des investisseurs pour la pierre­-papier. Ce marché immobilier de niche compte aujourd’hui 600.000 porteurs de parts et 155 SCPI, qui représentent au total une capi­talisation de près de 25 milliards d’euros. Après une année 2010 déjà exceptionnelle, avec 2,5 milliards d’euros collectés, contre seulement 0,9 milliard d’euros en 2009, les SCPI ont affiché un nouveau record historique en 2011, à 2,8 milliards d’euros ! Même si les résultats des SCPI s’annoncent assez bons en 2012, l’activité devrait ralentir.

Performances. Les SCPI apparaissent moins volatiles que les actions et plus rentables que les obligations. Côté passif : une faible liquidité et des frais élevés.

Valeur refuge
Elles profitent encore du statut de valeur refuge de l’immobilier et jouissent aussi d’une bonne place parmi les formules d’épargne qui donnent l’opportunité de se constituer des revenus complémentaires pour préparer sa retraite. D’ailleurs, la clientèle des SCPI rajeunit. Les moins de 60 ans représentent, par exemple, 25 % des souscripteurs de parts des SCPI de BNP Paribas REIM France, qui sont en quête de revenus complémentaires pour leur retraite. Ces derniers y investissent en moyenne 45.000 € et, pour 60 % d’entre eux, à crédit. L’investissement s’autofinance en partie s’il est souscrit à crédit, dans des conditions de taux toujours favorables. Les intérêts d’emprunt peuvent être déduits des revenus fonciers. Autres avantages non négligeables des SCPI : la gestion locative est déléguée à des professionnels et le ticket d’entrée est relativement faible.
Mais, avant de s’engager, il faut savoir que les SCPI sont un placement de long terme et peu liquide. En outre, toutes les sociétés ne se valent pas, et une grande sélectivité s’impose (voir ci-dessous et notre sélection).

Gare au vieillissement du parc immobilier
De nombreuses SCPI ont tendance à peu entretenir leur parc d’immeubles vieillissants, qui se dégrade rapidement et pour lequel des mises aux normes sont nécessaires dans le cadre du Grenelle de l’environnement. Elles n’en ont pas les moyens : elles ne peuvent augmenter les loyers et veulent maintenir le niveau de distribution des revenus.
« Il faut se méfier des vieilles SCPI de bureaux en province, qui ont beaucoup grossi dans les années 1980, observe Benoît Faure-Jarrosson, analyste financier, responsable du secteur immobilier chez Invest Securities. Leurs rendements élevés masquent un risque en capital. Leur parc immobilier commence à devenir obsolète. Les loyers sont faibles. Elles sont confrontées à un risque de vacance et doivent faire face à des travaux de remise en état. »
Un marché dépendant de l’économie
En dépit de son succès, le marché de l’immobilier d’entreprise n’est pas étanche à l’état de santé de l’immobilier et de l’économie en général. Les entreprises vont tenter de renégocier les loyers ou opter pour des immeubles neufs conformes aux nouvelles normes environnementales. « Si de plus en plus de PME à Paris et en province, qui constituent notre fonds de commerce, ferment­ leurs portes, souligne Jacqueline Faisant, présidente du directoire de BNP Paribas REIM France, une tendance que l’on ne ressent pas encore, notre activité sera touchée. »
Ses prévisions tiennent compte d’une conjoncture déprimée. « Nous envisageons la décroissance des loyers, que nous essayons de maîtriser au mieux. Face à la crise éco­nomique et au Grenelle de l’environnement, nous augmentons nos provisions pour travaux tout en maintenant le rendement de nos SCPI entre 4,5 et 5 % », précise-t-elle. Concernant le marché des bureaux en région parisienne, selon Benoît Faure-Jarrosson, « les valeurs locatives sont aujourd’hui relativement résistantes. Le taux de vacance est de 6,5 %, donc les immeubles sont globalement remplis, à la différence d’autres capitales mondiales qui souffrent de surcapacité. » Quant au commerce, les loyers, pour l’instant, n’accusent pas de baisse généralisée. Quoi qu’il en soit, les SCPI n’échapperont pas à la crise et de nouvelles baisses de rendement sont attendues.
Parallèlement, le potentiel de réalisation des plus-values recule car, même si le prix des parts a eu tendance à augmenter ces derniè­res années, il est, depuis 2011, en léger fléchissement. Cette tendance pourrait durer plusieurs années.
Pour préparer l’avenir, des ­ges­tionnaires de SCPI, comme Immo­valor Gestion, réfléchissent donc à diversifier leurs investissements sur le segment des résidences de services. 



Les SCPI fiscales suspendues à l’évolution de la réglementation
Les SCPI logement, dites Scellier, dont le patrimoine est constitué d’habitations neuves qui correspondent aux critères de la loi Scellier, sont concernées au premier chef par les changements fiscaux. L’attrait des particuliers s’amoindrit envers ce dispositif, qui a vu son avantage fiscal fortement réduit. En outre, le nouveau­ gouvernement, dans le cadre de sa politique de logement, a soufflé le chaud et le froid sur la date de suppression du Scellier, prévue au 31 décembre 2012 mais qui pourrait être avancée dès septembre. Cette incertitude fiscale­ tétanise non seulement les particuliers dans leurs décisions patrimoniales, mais également des gestionnaires de SCPI qui, pour certains, ont suspendu le lancement de nouvelles SCPI Scellier, les 4/5e de la collecte se faisant au dernier trimestre de l’année. C’est notamment le cas de BNP Paribas REIM France, poids lourd du marché, qui s’interrogeait au début de l’été sur l’opportunité de lancer sa troisième SCPI Scellier en l’absence d’une meilleure visibilité réglementaire.

Source:Investir.fr

vendredi 17 août 2012

BNP Paribas Reim


Cyril de Francqueville, directeur général délégué en charge de l'Asset et du Fund Management chez BNP Paribas Real Estate Investment Management (REIM) France explique le succès des sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) par la diversification dont bénéficie le souscripteur. Pour sélectionner ce produit d'investissement immobilier, il met en avant plusieurs critères comme les objectifs de chaque épargnant, l'expérience de la société de gestion ou encore le taux de vacance...

Toutsurlesplacements : Pourquoi les SCPI rencontrent-elles un vif succès ?

Cyril de Francqueville : les SCPI offrent une vaste gamme de produits diversifiés et complémentaires et s'adaptent à tous les budgets. La SCPI permet, selon le fonds d'investissement choisi, de se constituer un capital, d'épargner en vue de sa retraite, de compléter ses revenus ou encore de bénéficier éventuellement d'avantages fiscaux en fonction des règles en vigueur, tout en étant déchargé de la gestion.

Quelles sont les principales différences entre les SCPI et l'immobilier physique ?

La pierre papier se présente comme une alternative à un investissement dans la pierre physique. Un épargnant optant pour la pierre papier, au lieu d'acheter un bien immobilier en direct acquiert des parts de sociétés investissant dans des actifs immobiliers, à l'image des SCPI. En retour, en contrepartie de frais de gestion, il perçoit un revenu régulier, même s'il n'est pas garanti, et bénéficie d'une mutualisation des risques grâce à la diversité des actifs immobiliers détenus.

Le moment est-il opportun pour investir ?

Dès lors, comme c'est très majoritairement le cas, que l'investissement est envisagé dans la durée, la notion de « bon moment » perd un peu de sa pertinence. La fiscalité immobilière, d'une façon générale et les frais attachés au mouvement des parts (achat / revente) ne se prêtent d'ailleurs pas toujours à des allers et retours. Actuellement l'immobilier se positionne indubitablement comme une valeur refuge. La relative stabilité de sa performance en fait un placement de diversification recherché. Le succès de la collecte des SCPI ouvertes ces trois dernières années en témoigne. Même si le contexte économique et financier difficile fragilise les entreprises et contrarie leurs projets de développement – ce qui n'est pas sans impact sur le niveau des loyers et les taux d'occupation financiers des patrimoines – les bases du marché immobilier sont saines et devraient lui permettre de profiter de tout rebond de l'activité économique.

« Percevoir des revenus réguliers »
Comment bien choisir sa SCPI ?

Plusieurs critères et précautions sont à prendre en compte. Premièrement, l'objectif de placement : si l'épargnant recherche des revenus complémentaires, les SCPI de « rendement » sont à privilégier. Elles sont investies en immobilier d'entreprise (bureaux, entrepôts, activités et commerces), dont le rendement est généralement supérieur à celui de l'immobilier d'habitation. A l'inverse, les SCPI « fiscales», sont investies dans le résidentiel neuf et font bénéficier à leurs souscripteurs d'avantages fiscaux liés aux lois de finances en vigueur (loi Scellier, NDLR). Le deuxième point à regarder concerne la gestion de la SCPI : sa stratégie, sa politique d'investissement et de gestion (en demandant les rapports de gestion des différentes SCPI gérées), l'antériorité et la taille de la SCPI, la répartition géographique et sectorielle du patrimoine, les dernières acquisitions, le taux de vacance sont autant d'indicateurs permettant de mesurer le potentiel de croissance et de performance d'une SCPI.

Quel type de SCPI propose BNP Paribas REIM France ?

La création des toutes premières SCPI gérées par BNP Paribas REIM France remonte au début des années 1970. A ce jour BNP Paribas REIM France gère 16 SCPI : 10 en immobilier d'entreprise et 6 en résidentiel. Ces actifs sous gestion totalisent environ 2,9 milliards d'euros. Les SCPI investies en résidentiel sont placées sous les régimes fiscaux instaurés successivement par les dispositifs Robien, Borloo, Scellier...

Quel est le profil-type d'un souscripteur de parts de SCPI ?

BNP Paribas REIM France compte 60.000 clients investisseurs en SCPI dont plus de 7.000 nouveaux en 2011. Plus de 10% de ces clients ont investi dans plusieurs de nos SCPI. Il y a de moins en moins un profil type du porteur de parts de SCPI. Si la moyenne d'âge des investisseurs est légèrement supérieure à 65 ans, c'est d'abord parce que la durée moyenne de détention des parts est longue. C'est une donnée notable et probablement propre au produit SCPI. Ce qui réunit ces différents investisseurs privés est le désir de se constituer une épargne de long terme, l'objectif de compléter leurs revenus et de les percevoir de façon régulière (acomptes trimestriels) et la recherche d'un placement diversifiant. L'encours moyen se situe autour de 45.000 euros.

Les SCPI présentent-elles une fiscalité avantageuse ?

La SCPI est fiscalement « translucide ». Les associés sont directement imposables sur leur quote-part du résultat fiscal de la société. La quasi-totalité des revenus versés ont la nature de revenus fonciers. Les associés percevant des revenus d'immeubles dont ils sont directement propriétaires peuvent, sous certaines conditions, opter pour le régime du micro foncier. Les intérêts d'emprunt contractés pour l'acquisition de parts de SCPI peuvent également, sous certaines conditions, être déduits des revenus. Enfin l'acquisition de parts de SCPI résidentielles fiscalisées donne droit, selon le régime en vigueur (Robien, Borloo, Scellier,...) à des déductions fiscales.

vendredi 10 août 2012

Performances des SCPI

L'ASPIM (Association Française des Sociétés de Placement Immobilier) a travaillé à l'élaboration d'un certain nombre d'indicateurs qui devront désormais être publiés par toutes les SCPI. Les particuliers devraient pouvoir mieux comparer les performances des SCPI.

Les SCPI peuvent se targuer d'être un placement transparent : valeur des immeubles, arbitrages, taux de vacance, rendement, plus ou moins-values latentes... Toutes ces informations sont disponibles dans les bulletins trimestriels et/ou annuels consultables sur les sites internet des sociétés de gestion. Pour autant le particulier, porteur de part ou futur investisseur a souvent bien du mal à analyser ces indicateurs pour se faire une idée de la performance de telle ou telle SCPI et pour les comparer entre elles.

C'est pourquoi l'ASPIM (Association Française des Sociétés de Placement Immobilier) a travaillé à l'élaboration d'un certain nombre d'indicateurs qui devront désormais être publiés par toutes les SCPI. Pour chacun de ces indicateurs, une méthode de calcul commune devra désormais être utilisée par toutes les sociétés de gestion. Le premier indicateur est le taux d'occupation financier ou TOF, qui se détermine par le total des loyers et indemnités d'occupation facturés ainsi que des indemnités compensatrices de loyers, divisé par le montant total des loyers facturables dans l'hypothèse où l'intégralité du patrimoine de la SCPI serait loué. " Quelle que soit la raison de la vacance, elle devra désormais être prise en compte ", précise Arnaud Dewachter, Délégué général de l'ASPIM. En effet, auparavant certaines sociétés de gestion arguaient du fait que les locaux étaient vacants du fait de travaux d'amélioration pour ne pas la comptabiliser et ainsi ne pas plomber leur taux d'occupation. Au risque de déséquilibrer la comparaison entre des sociétés utilisant des méthodes de calcul différentes.

Deux autres indicateurs font leur apparition et ont vocation à remplacer les notions de rendement et de performance globale qui pouvaient auparavant être biaisées par un accroissement ou un baisse momentanée de la valeur de la part, fréquent sur un marché si étroit que peut l'être celui des SCPI.

Désormais, on parlera du taux de distribution sur valeur de marché (DVM) et du taux de distribuable sur valeur de patrimoine (DVP).

Sous ces sigles un peu barbares se cachent tout d'abord l'ancien taux de rendement, du moins pour le numérateur. En effet on comptabilise tous les revenus encaissés par la société de gestion, y compris ceux pouvant provenir du report à nouveau et des éventuelles plus-values provenant des années précédentes. Mais désormais ce montant sera divisé par le prix moyen de la part sur l'ensemble de l'année n. Et non plus comme c'était le cas auparavant par le prix de la part au 31 décembre de l'année n-1. Ce chiffre pouvait en effet fausser le résultat : il suffisait qu'un seul acquéreur ou vendeur ne fasse monter les enchères ou au contraire brade ses parts en fin d'année pour faire plonger ou flamber le taux de rendement.

Ensuite, le DVP reflète cette fois la performance de la société, en fonction de la valeur du sous-jacent. Concrètement, cet indicateur sera calculé en divisant le résultat distribuable de la société au titre de l'année n par la valeur du patrimoine en fin d'année n-1. Ce chiffre ne sera donc cette fois ni influencé par les résultats passés de la société ni par une éventuelle hausse ou baisse de la valeur de la part.

Si ces trois indicateurs, qui apparaîtront sur les bulletins trimestriels d'ici la fin de l'année voire le début de l'année prochaine, devraient permettre une meilleure comparaison entre les différentes SCPI, ils ne dispenseront pas les investisseurs d'étudier d'autres données comme le report à nouveau, la politique de travaux ou encore le taux d'occupation physique de la SCPI. Si certains de ces éléments sont subjectifs et calculés selon une méthodologie propre à chaque société de gestion, ils peuvent donner une idée de la façon dont se comportera la SCPI dans les années à venir. Par ailleurs, le taux de rendement interne (TRI) sur le long terme reste important également : " Le TRI sur 20 ans, qui couvre les performances enregistrées pendant la crise des années 90 donne une bonne indication du comportement de la SCPI face aux événements extérieurs ", confirme Arnaud Dewachter.

lundi 6 août 2012

Indice des Loyers Commerciaux (ICL)


L'indice des loyers commerciaux (ILC) a augmenté de 3,25% sur un an au premier trimestre 2012. Avec un niveau de 107,1 selon l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), cet indice augmente pour le septième trimestre consécutif.

La hausse du niveau des loyers commerciaux ne s'essouffle pas en 2012. Selon l'Insee (lnstitut national de la statistique et des études économiques), l'indice des loyers commerciaux (ILC) s'est apprécié de 3,25% sur un an à 107,1 point au premier trimestre 2012. Une augmentation similaire à celle connue au quatrième trimestre 2011 où la hausse avait atteint 3,26% à 106,28 point. Malgré une évolution moins importante que pressentie lors de la première publication des chiffres de l'ILC (3,40% sur un an à 107,16 point le 6 juillet 2012), la variation de cet indicateur met en exergue la dynamique du secteur qui influence largement les SCPI, placement immobilier plébiscité depuis plusieurs années.

Référence pour la fixation des baux commerciaux
Instauré par la loi de modernisation de l'économie (LME) du 4 août 2008, l'indice des loyers commerciaux peut servir de référence pour la fixation des baux commerciaux, notamment ceux conclus par une société civile de placement immobilier (SCPI). Il est calculé à partir de l'évolution des prix à la consommation (IPCL), de l'indice du coût de la construction neuve (ICC), en hausse de 4,05% au premier trimestre 2012, et du chiffre d'affaires du commerce de détail. En cas d'accord entre le bailleur et un commerçant, l'ILC peut alors remplacer l'ICC pour la révision des loyers commerciaux.

Record de collecte des SCPI en 2011
L'augmentation sensible de l'indice des loyers commerciaux explique en partie le succès de la collecte des SCPI en 2011. Les sociétés civiles de placement immobilier, constituées d'un patrimoine immobilier pouvant inclure des bureaux ou des commerces ont constaté une hausse de leurs encours de 14% en 2011 à 2,79 milliards d'euros. En 2011, les 155 SCPI françaises ont dégagé un rendement moyen de 5,16%.

samedi 4 août 2012

La SCPI PFO2 acquiert Etoile Pleyel 1, à Saint-Denis

La SCPI PFO2, du groupe Perial, a acquis Etoile Pleyel 1, développant 10 227 m2 de bureaux et 238 parkings en sous-sol, auprès du fonds allemand P2Value. Cet immeuble est situé boulevard de la Libération, à Saint Denis au pied du métro Pleyel et est entièrement loué à l’Agence Française de sécurité sanitaire des produits de la santé (AFSSAPS) et l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES). Dans le cadre de cette acquisition, PFO2 envisage de mettre en œuvre dans les 6 prochains mois des travaux significatifs d’amélioration de la performance énergétique.

Lors de cette transaction, PFO2 était conseillé par Savills. L’acquéreur était conseillé par l’Etude Alexandre/Dechin/Devriendt et le vendeur avait pour conseils les sociétés Savills et Jones Lang LaSalle ainsi que le cabinet Depardieu Brocas Maffei.

L'immeuble Etoile Pleyel 1 avait été acquis, en 2007, par Morgan Stanley Real Estate Investment GmbH, pour un montant de 58,75 M€.

jeudi 2 août 2012

Ciloger Habitat 3

Ciloger lance une nouvelle SCPI Scellier label BBC à compter du 30 juillet 2012. Après les clôtures des SCPI de type Scellier Ciloger Habitat et Ciloger Habitat 2, Ciloger va lancer la SCPI Ciloger Habitat 3, qui permettra aux particuliers de bénéficier du dispositif « Scellier label BBC » sur l'année 2012.

La SCPI constituera un patrimoine de logements neufs, géographiquement diversifié, situé en Ile-de-France et dans les plus grandes métropoles de province. Les logements seront sélectionnés au regard des normes édictées en matière environnementale et bénéficieront du label BBC.

Commercialisée par les Caisses d'épargne, la Banque postale et par des conseilles en gestion de patrimoine indépendants, Ciloger Habitat 3 sera ouverte à la souscription à compter du lundi 30 juillet 2012, au prix de 600 € par part, pour un objectif de collecte de 50 M€.

Ciloger a prévu d'investir en en 2012 un montant proche de 100 M€ dans des opérations de logements neufs pour le compte de ses véhicules de type Scellier sous gestion.

vendredi 27 juillet 2012

Scpi en Assurance Vie

ASSURANCE-VIE : INVESTIR DANS L’IMMOBILIER VIA DES SCPI

  • Investir dans l’immobilier via des supports financiers, c’est la tendance actuelle ! 
  • La recherche de rendements plus élevés que les fonds en euros passe par cette diversification. En effet, les marchés boursiers sont encore trop incertains et les taux d’intérêts sont au plus bas, seul l’immobilier, bien que impacté également par la crise actuelle, semble recevoir encore les faveurs des investisseurs. 
  •  Investir dans une SCPI, c’est investir dans de l’immobilier, le plus souvent d’entreprises (bureaux, commerces). 
  • Attention, il ne s’agit pas d’un investissement sans risque. En effet, le prix de la part d’une SCPI peut varier à la hausse, comme à la baisse. 
  • Généralement, les SCPI d’immobilier de bureaux versent des rendements réguliers, mais là encore, rien n’est garanti. 


 GENERALI EPARGNE : SCPI FRUCTIPIERRE

  • Le contrat d’assurance-vie Generali Epargne permet déjà d’investir sur des SCPI. 
  • En ajoutant la SCPI Fructipierre, ce contrat offre une diversification dans l’immobilier de bureaux, essentiellement en Ile de France. 
  • Le principe reste toujours le même en matière d’épargne : diversifier ses placements pour minimiser la prise de risques.

mardi 24 juillet 2012

InterGestion

Point de vue de Gilbert Rodriguez, Inter Gestion

Avec près de 27 milliards de capitalisation, le succès des SCPI n’est plus à démontrer. Cependant, dans le domaine de l’immobilier résidentiel, de nombreux obstacles ont ralenti la diffusion de cette catégorie de produits financiers que la réglementation fiscale a longtemps traité, parfois sans grand discernement, comme l’accessoire d’une politique centrée sur l’investissement direct des ménages.

Les SCPI ont accumulé une forte expérience dans le domaine de l’immobilier d’habitation et elles gèrent leur patrimoine locatif en professionnels conscients des fondamentaux économiques à long terme, investissant dans les zones tendues en maitrisant les prix et les loyers. Les SCPI ont pleinement vocation à concourir à la réalisation des objectifs de la politique du logement en orientant l’investissement vers les secteurs géographiques où les besoins sont les plus importants.

Une étude récemment publiée par la revue Urbanisme, mettant justement en valeur les dynamiques d’investissements impulsées par les investisseurs institutionnels conscients des fondamentaux économiques, critique en revanche l’aide fiscale qui ,sous sa forme actuelle, a favorisé l’éclosion de producteurs de logements locatifs diffusant un « produit fiscal standard accessible financièrement » et livré aux réseaux de commercialisation « des investisseurs atomisés et pour la quasi totalité d’entre eux non-­‐professionnels ».

Les ménages doivent demeurer les bénéficiaires directs d’un dispositif incitatif en faveur de l’investissement locatif privé, mais le dispositif fiscal devrait être centré sur les investissements réalisés par l’intermédiaire de véhicules de placement collectif spécialisés et non plus sur les investissements directs réalisés par les ménages. Inspirons nous de l’exemple des Sicav 5000 instituées à la fin des années 1970, dont le régime fiscal a permis d’attirer des millions de français vers la Bourse et les actions françaises, et attirons des millions de ménages vers l’investissement immobilier locatif par l’intermédiaire des SCPI à l’aide d’un dispositif fiscal analogue.

La souscription au capital d’une SCPI pourrait ainsi ouvrir droit à réduction d’impôt en contrepartie d’un engagement de conservation dans la limite d’un plafond annuel de souscription de 30 000 euros (soit le dixième du plafonnement de la réduction Scellier actuelle). L’avantage d’un tel dispositif serait triple
- il permettrait d’attirer une plus large typologie d’épargnants même modestes vers des véhicules de placement collectif offrant une parfaite sécurité sous le contrôle de l’Autorité des marchés financiers,
- Il n’engagerait pas les finances publiques pour l’avenir puisque l’avantage fiscal serait acquis au titre de la seule année de souscription,
- Il mettrait à la disposition des sociétés spécialisées dans la gestion des véhicules de placement collectif des moyens accrus pour investir selon une logique économique et financière cohérente avec les objectifs de la politique du logement.

Pour un taux de réduction d’impôt de 13 %, la mesure d’encouragement permettrait aux sociétés de gestion de SCPI de lever en régime de croisière entre 3 et 5 milliards d’euros, soit la production en rythme annuel de quelque 20 000 logements. La perte de recettes correspondante aurait pour contrepartie les rentrées de taxe sur la valeur ajoutée liées aux investissements réalisés.

Dans le cadre de la Directive AIFM le toilettage des SCPI devrait leur conférer la faculté de pouvoir se situer en amont de la production et leur donner la capacité d’acquérir des terrains pour y faire construire.

Si les professionnels pointent l’insuffisance de l’offre foncière comme contrainte principale pour la construction de logements, ce contexte nouveau pour l’investissement locatif constituerait un facteur propice au retour d’une certaine modération des prix du marché immobilier.

lundi 23 juillet 2012

L'IEIF, l'institut de l'épargne immobilière et foncière, a établi un palmarès des performances des placements financiers sur différentes périodes. En 2011, le logement à Paris truste la première place alors que les actions françaises occupent la dernière place. Sur 20 ans, elles occupent la deuxième place.

En 2011, l'IEIF relève que l'année passée a particulièrement été favorable aux « valeurs refuges ». Le logement et les bureaux dans Paris, affichent des rendements respectifs de 17,3% et 15,6%, juste devant l'or (15,1%). Les SCPI (sociétés civiles de placement immobilier) axées sur l'immobilier d'entreprise ont procuré une rémunération de 4,6% l'an passé. A contrario, les marchés actions et l'immobilier coté ont été les seuls placements à connaître des performances globales négatives : -13% pour les actions et -10% pour les foncières cotées.

Sur cinq ans, les actifs physiques, or (+21% par an) et l'immobilier physique (9% pour le logement à Paris), ont été plus attractifs en termes de taux de rentabilité interne (TRI) que les placements monétaires (+2%) ou obligataires (+3%). Les actifs financiers, actions françaises (-7%) et immobilier coté (-6%), présentent toujours des TRI négatifs. « La conjoncture économique incertaine, voire critique depuis deux ans, a suscité un engouement pour les produits sécurisés et un rejet des actifs plus spéculatifs », explique le centre de recherches.

« Sur vingt ans, la hiérarchie des TRI se normalise, effaçant les à-coups de l'économie. La logique du couple risque/rentabilité réapparaît », affirme IEIF. Les actifs cotés (+8% pour les actions et +9% pour les foncières) retrouvent les premières places devant les actifs physiques (+7% pour le logement à Paris) suivis des produits de taux (+5% pour les sicav obligataires et +3% pour les sicav monétaires). Tous les actifs dégagent des TRI supérieurs à l'inflation.

Sur quarante ans, le logement à Paris caracole en tête (+14%), devant les SCPI, les foncières cotées et les actions françaises toutes à +11%. « C'est un fait marquant qui n'est pas lié à un quelconque critère d'efficacité économique mais uniquement à un critère de rareté », selon l'Institut.

Performances comparées au 31 décembre 2011
 Classe d’actif  Indice revenus réinvestis Performance 2011 en %  TIR sur 20 ans en %
 Logement Paris 48417,37
 Bureaux Paris 40015,66
 Or 42415,17
 SCPI immobilier d’entreprise 2984,64
 Immobilier d’entreprise3632,95
 Livret A 1842,33
 Sicav obligataires 2551,35
 Sicav monétaires 1950,83
 Foncières cotées 619-9,99
 Actions françaises 376-12,98
 Inflation 1392,52

jeudi 19 juillet 2012

Primonial S1 2012


Le groupe Primonial annonce une collecte de 468 M€ au 30 juin 2012, marquant une hausse de +44 % par rapport à 2011. La filiale Primonial Reim réalise un « 1er semestre record en termes de collecte et d’acquisitions ». Après 1 an d’existance, la SCPI Primopierre a réalisé une collecte portant le montant des actifs gérés par Primonial Reim à 1 Md€.

Le groupe a réalisé 230 M€ d’acquisition au cours du 1er semestre et a conclu des partenariats avec le groupe Apicil (lancement commun d’un premier produit d’épargne Gestion Privée), Suravenir (lancement en février du contrat SéréniPierre, qui propose un fonds en euros Sécurité Pierre Euro, essentiellement investi en immobilier (biens en direct, OPCI et SCPI) et qui a collecté plus de 70 M€), Legal & General (distribution de deux produits immobiliers gérés par Primonial REIM dont l’un est accessible sous la forme d’unité de compte au sein de contrats d’assurance vie).

Quant aux perspectives de développement, « soucieux d’offrir plus de services et de prestations aux conseillers en gestion de patrimoine qui le demandent, Primonial élargit le spectre de ses activités de distribution. Tout en poursuivant le développement de sa plateforme de services destinée aux conseillers indépendants, le groupe Primonial crée une structure d’accueil spécifique dédiée aux statuts de mandataire, de franchisé, et de CGPI affilié, pour ceux qui désirent être associés à la croissance du groupe. Pour renforcer cette dernière activité, le groupe vient d’acquérir les actifs d’Advisiale et de CGPI Associés. Cette acquisition s’inscrit à la suite de celle de Cortal Consors Select, réalisée en avril dernier. »

Ufffi vendue a Fiducial?


La société de gestion Uffi est en passe d'être cédée par Laurad au groupe Fiducial mais le réseau d'agences immobilières Laforêt n'est pas a vendre, a déclaré mardi à l'AFP Jean-Daniel Cohen, administrateur délégué de la holding luxembourgeoise, propriété des fonds Hoche Partners et Sinequanon.

Un communiqué sur l'acquisition d'Uffi devrait être publié au courant de la semaine prochaine, indique-t-on au siège de Fiducial, une société de services aux entreprises.

Le 22 mars Fiducial était entré en négociation exclusive avec Laurad en vue de l'acquisition de la société Participations services investissements immobiliers (PS21) détentrice de 100% du capital de la société de gestion immobilière Uffi.

Uffi gérait plus de 1,3 milliard d'euros d'euros, grâce notamment à 17 SCPI (sociétés civiles de placements immobiliers) investies en immobilier d'entreprise et en habitation, soit 646 immeubles, fin 2011.

Grâce à cette cession, dont le prix n'est pas connu, Laurad devrait être en mesure de payer au moins une partie du prix de l'acquisition, intervenue mi-2001, de 49,9% de Laforêt auprès du groupe toulousain Omnium Finance de Xavier Chausson, qui avait permis à la holding luxembourgeoise de détenir 100% du capital du 3e réseau français derrière Orpi et Century 21.

A ce jour, Laurad est toujours redevable de la somme exigible de 28 millions d'euros à Omnium Finance. Des actions judiciaires sont menées pour recouvrir cette somme, car Omnium Finance n'entend faire aucune concession sur le montant de cette créance, souligne une source proche du dossier qui a requis l'anonymat. Des discussions pour trouver un accord par le biais de la vente d'Uffi sont en cours, ajoute cette même source.

On fait tout pour que le monde se calme, affirme de son côté M. Cohen qui dirige le fonds Hoche Partners.

Pour M. Cohen la question de la vente de Laforêt n'est pas à l'ordre du jour.

En 2012, les 750 points de vente (780 prévus à la fin de l'année) des agences franchisées de Laforêt devraient réaliser un volume d'affaires de 160 millions d'euros, en baisse de 10% sur 2011, a indiqué Elix Rizkallah, président de Laforêt, lors d'une conférence de presse. La baisse au premier semestre, par rapport aux six premiers mois de 2011, est de 11%, aussi bien en valeur qu'en volume de transactions, a ajouté M. Rizkallah.

Le cumul de différents facteurs négatifs (conjoncture défavorable, attentisme des élections, arrêt des aides dans l'ancien, renforcement par les banques des conditions de crédit explique la baisse des transdactions en particulier de la part des primo-accédants, souligne le président de Laforêt.

mercredi 18 juillet 2012

Frais de Scpi


Chères en frais, pour des performances en berne. Telle est la réputation qui colle aux SCPI développées et distribuées par les grandes banques. Appelés à élire, lors de l’assemblée générale du 31 mars prochain, le nouveau gérant de leur SCPI, les 10.000 associés de Génépierre (à 85 % des particuliers, clients de la Société Générale) peuvent en témoigner. Depuis 2004, Génépierre ne leur a rapporté que 5,11 % par an en moyenne (revenus et plus-values confondus), contre 9,47 % pour la catégorie des SCPI classiques diversifiées. Fin 2009, les immeubles de cette SCPI affichaient même un taux de vacance de 19 %, contre 5 à 10 % en général dans le métier.

Cela devrait changer, à en croire les trois candidats à la reprise des 300 millions d’euros d’encours : Nami, filiale de Natixis, HSBC Reim, filiale de HSBC, et enfin Amundi, filiale du Crédit Agricole, qui se pose en héritière légitime à la suite de la fusion de l’ancien gérant, Sgam, avec Caam. Pour rallier les suffrages, ces postulants ont en effet promis une petite révolution : la remise à plat de la politique tarifaire appliquée jusqu’ici aux associés. HSBC propose ainsi de réduire de moitié pendant deux ans sa commission de gestion, avant de la porter à 8,5 % des recettes encaissées (contre 8,75 % aujourd’hui). Nami s’est aligné sur ce tarif de 8,5 % par an tout en promettant de rembourser ces frais pour 2010, si la performance de Génépierre se révèle inférieure à celle de sa catégorie sur la période 2011-2013. Soit, dans les deux cas, l’équivalent d’une rétrocession de 1,5 million d’euros aux associés. Enfin, début mars, Amundi a frappé fort, en proposant 7,75 % de frais annuels. Ristourne également en vue sur les frais d’entrée, qui devraient tourner entre 5 et 6,5 %, contre 7,5 % à ce jour.

Autre cheval de bataille : la commission prélevée sur chaque cession d’immeuble, de 3 % actuellement. « Nous proposons de la fixer à 2,5 % et de ne la facturer que si le prix de vente est supérieur ou égal à la valeur d’expertise », promet Alain Pivert, directeur général délégué de Nami. HSBC Reim s’engage, lui, à n’en prélever aucune, tout comme Amundi. « J’espère que la société appliquera cette politique à toutes ses autres SCPI », sourit Jean-Jacques Bonfil-Praire, président de l’association de porteurs de parts de SCPI (APPSCPI), associée de Génépierre. Amundi a en effet pour habitude de facturer une commission proportionnelle sur la vente, mais aussi sur l’acquisition d’immeubles. Ce qui peut poser problème, le gérant étant incité à acheter cher, au détriment de l’intérêt des porteurs de parts. « Tout ne doit pas se baser sur la seule approche tarifaire,tempère Alain Pivert. Par exemple, les frais de commercialisation permettent d’animer le réseau de vente, et, grâce à la collecte, de garder une politique active d’achat d’immeubles. »

Scpi 2011


Les sociétés civiles de placement immobilier ou SCPI ont connu une belle année 2011. La collecte nette des 155 SCPI gérées par 25 groupes ressort en hausse de 14% à 2,79 milliards d'euros, un nouveau record. La capitalisation des SCPI françaises approche le seuil des 25 milliards d'euros.

Les années passent mais n'érodent pas la solidité de l'investissement dans la pierre. Selon un rapport mené par l'Association française des sociétés de placement immobilier (Aspim) et l'Institut de l'épargne immobilière et foncière (IEIF), les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) ont encore battu des records en 2011. Ainsi, la collecte nette pour l'année dernière s'élève à 2,79 milliards, en progression de 14% par rapport à 2010 (2,45 milliards d'euros). La collecte nette spécifique aux SCPI de rendement a également cru significativement de 74% pour atteindre 1,62 milliard. Les SCPI « classiques diversifiées » sont constituées d'un patrimoine immobilier diversifié sur au moins deux des secteurs suivants : bureaux, commerces, résidences hôtelières, locaux d'activités, résidences étudiantes, entrepôts, résidence seniors et habitations. Les SCPI Scellier reculent de 32% pour 624 millions d'euros collectés. Selon l'Aspim, le repli enregistré par les SCPI Scellier s'explique « sans doute par le resserrement sensible en fin d'année des octrois d'emprunts bancaires qui accompagnent généralement la souscription de parts de "SCPI fiscales" ».

La capitalisation approche les 25 milliards d'euros
Autre bon signe envoyé par le marché des SCPI en 2011 : leur capitalisation approche le seuil des 25 milliards d'euros pour se fixer à 24,84 milliards d'euros, en hausse de 11,3%.

En termes de rendement, les 155 SCPI gérées en France par 25 groupes ont atteint l'an dernier un taux annuel moyen de 5,16%. « Elles continuent de faire bénéficier leurs souscripteurs d'une « prime de risque » (mesurée par rapport au taux des emprunts d'Etat) de 2 points (5,16% contre 3,16%) », précise l'Aspim. Le prix des parts recule légèrement de 0,6% en moyenne. Sur l'ensemble de l'année dernière parmi les SCPI « classiques », 30 d'entre elles ont vu le prix de leurs parts prendre de la valeur, tandis que 26 ont connu une stabilité des prix et 24 une diminution.

mardi 17 juillet 2012

Europierre


La Française AM communique les performances du support en euros à prépondérance immobilière accessible au sein du contrat d’assurance vie Diade Evolution.

Europierre, proposé depuis 1990 par La Française AM, est composé à plus de 70 % de SCPI investies sur le marché immobilier d’entreprise. Le groupe indique que les SCPI sous-jacentes au fonds en euros ont un actif largement diversifié (bureau, commerces, entrepôts).

Elles bénéficient également d’une taille significative (Sélectinvest 1 : 1 515 M€ ; Crédit Mutuel Pierre 1 : 928 M€ ; LFP Pierre : 680 M€) et d’une gestion maîtrisée visant à introduire des opportunités d’investissement non dilutives.


dimanche 15 juillet 2012

CILOGER HABITAT 2


La SCPI fiscale « Scellier BBC » CILOGER HABITAT 2 investit à Versailles (78)

CILOGER HABITAT 2 a signé le 12 juillet 2012 l'acte authentique d'une nouvelle acquisition éligible au dispositif « Scellier BBC » pour un montant de 6,2 M€.
Le programme sera construit sur les hauteurs de Versailles (78 - Zone A bis Scellier), l'une des communes les plus peuplées d'Ile-de-France et à fort revenu moyen. Le site bénéficie d'une bonne accessibilité en transports en commun et routière.

Le projet, livrable fin 2013, répond au label BBC (Bâtiment Basse Consommation) et prévoit la construction de 5  bâtiments totalisant 88 logements.                              
La sélection de CILOGER HABITAT 2 porte sur 20 logements (5 T1, 6 T2, 8 T3 et 1 T4), disposant de caves et parkings.

Après cette opération, la SCPI CILOGER HABITAT 2 compte un montant total investi ou engagé proche de 80 M€, situé à 85% en Ile-de-France (zones A et A bis).

vendredi 13 juillet 2012

SCPI ou Immobilier locatif en direct


Vous souhaitez investir dans l’immobilier locatif : il existe pour cela différentes manières de le faire ! Comparons les avantages et inconvénients de l’investissement dans des parts de SCPI et dans l’immobilier locatif en direct.

L’investissement en SCPI

En achetant des parts de SCPI, vous devenez associé d’une société qui investit dans un parc immobilier et qui le gère. Vous recevez donc les revenus issus des locations et des ventes, et les parts que vous détenez se revalorisent dans le temps en fonction de l’évolution du marché immobilier. En tant qu’associé, vous détenez tous les droits inhérents à ce statut : droit d’information, droit de vote aux assemblées générales…

Est-ce que 2011 est un bon cru pour les SCPI ?
Acheter avec ou sans travaux, location nue-meublé-SCI ??
faut-il investir en SCPI ?

Les SCPI se différencient d’un investissement immobilier locatif direct tout d’abord par rapport aux investissements réalisés : alors qu’en achetant en direct un logement, une SCPI va investir dans un parc immobilier diversifié, tant géographiquement qu’en terme de destination des locaux (commerces, bureaux, habitation, entrepôts…). L’un des avantages reconnus des SCPI est donc de réduire le « risque locatif » : la vacance locative est beaucoup moins redoutée qu’en cas d’investissement direct dans un seul bien !

Les SCPI se différencient également d’un investissement direct par rapport à la mise initiale requise : vous pouvez devenir associé d’une SCPI, et donc accédez à des immeubles de qualité, avec quelques milliers d’euros seulement, contre un apport de fonds important pour un achat en direct.
Notez que dans les deux cas, l’investissement peut être réalisé par emprunt.
L’investissement locatif se différencie cependant des SCPI par son caractère « palpable » : en investissant en direct, vous devenez l’unique propriétaire d’un logement que vous pouvez voir, visiter, « toucher », alors que vous êtes propriétaire indirect de locaux dans une SCPI, et ceci pour une infime partie (au prorata de vos droits dans le capital social de la SCPI). Même si vous êtes informé des investissements réalisés concrètement par la SCPI, l’aspect patrimonial de votre investissement est tout de même sensiblement différent.
De plus, un investissement dans l’immobilier direct peut vous permettre d’obtenir un rendement bien plus important que tout autre investissement : en sélectionnant un bien très bon marché, nécessitant des travaux de rénovation (par exemple, un petit immeuble dans une ville de taille moyenne), vous pouvez réaliser d’excellentes opérations avec de puissants effets de levier… Ce type de montage ne peut a priori être mis en œuvre par le biais d’une SCPI.

Revenus, impôts et charges de la SCPI et de l’investissement locatif

Les SCPI et l’achat en direct vous permettent de bénéficier de revenus fonciers, imposables en tant que tel dans votre déclaration d’impôt sur le revenu. Cependant, les revenus issus des SCPI sont nets de charges et éventuels travaux.
La même fiscalité s’applique aux plus-values réalisées sur la vente du logement ou des parts de SCPI (plus-value immobilières réalisées à titre particulier). Notez également qu’aucun impôt foncier n’est dû sur les parts de SCPI, contrairement à un achat en direct. En effet, les revenus issus des SCPI sont également nets de taxe foncière. Enfin, l’investissement dans des parts de SCPI ne nécessite pas de rendez-vous chez le notaire, et donc pas de frais de notaire. En contrepartie, elle supporte des frais d’acquisition, plus ou moins équivalents (variable en fonction des SCPI)
Gestion locative

L’un des principaux avantages de la SCPI par rapport à l’investissement direct est que vous évitez toute contrainte locative ! L’ensemble de ces contraintes, ou des besoins de travaux sont pris en compte par le gestionnaire de la SCPI (en contrepartie de frais de gestion), alors qu’en direct, vous gérez vous-même le bien, ou faites appel à une agence.
Alors, à vous de peser le pour et le contre de votre futur investissement !

jeudi 12 juillet 2012

Annuaire des SCPI


Comme chaque année, l’IEIF publie son annuaire des Sociétés Civiles de Placement Immobilier.

La nouvelle édition de l’annuaire des SCPI 2012 est parue. Il s’agit d’un ouvrage de référence dans le secteur, qui permet aux professionnels et aux particuliers d’approfondir leurs connaissances sur ce placement. Il recense ainsi l’ensemble des SCPI du secteur, lequelles ont totalisé 3,18 milliards de collecte brute sur ces deux seules années.

« Cette évolution est d’autant plus intéressante quelle a été portée par les SCPI immobilier d’entreprise et, parmi celles-ci, les classiques diversifiées. C’est donc bien le produit lui-même, dans la simplicité de sa définition, qui a été apprécié par les réseaux et les investisseurs finaux » note l’IEIF.
L’annuaire présente chaque SCPI de façon détaillée, par son histoire, sa typologie et ses acteurs. Il présente également l’ensemble des données chiffrées du secteur, avec la capitalisation, la collecte, le marché secondaire des parts, le taux de distribution sur valeur de marché, la variation du prix moyen de la part, le patrimoine immobilier et les performances sur longue période, ainsi que des fiches détaillées sur les 155 SCPI : les contacts, les données financières, le patrimoine immobilier, le marché des parts et les performances sur cinq, sept et dix ans.

mercredi 11 juillet 2012

CILOGER HABITAT 2


Ciloger Habitat 2 a signé le 27 avril 2012 l'acte authentique d'une nouvelle acquisition éligible au dispositif « Scellier BBC », pour un montant de 5,8 M€.

Le programme sera édifié rue du Chemin Vert à Paris 11ème, à proximité du célèbre cimetière du Père-Lachaise, dans un arrondissement composé de quartiers historiques tels que la Place de la République ou La Bastille.

Le projet, livrable en octobre 2013, répond au label BBC et prévoit la construction de 6 bâtiments totalisant 120 logements.

La sélection de Ciloger Habitat 2 porte sur 10 appartements et caves, avec 11 parkings.

Avec cette opération, la SCPI Ciloger Habitat 2 compte un montant total investi ou affecté avoisinant 67 M€, situé à 87% en Ile-de-France.

Ciloger, qui a prévu d'investir en 2012 un montant proche de 100 M€ dans des opérations de logements neufs, poursuit activement la recherche des programmes qui constitueront le patrimoine de Ciloger Habitat 2.

lundi 9 juillet 2012

Scpi: Valeur Refuge


En 2011, les SCPI ont confirmé la reprise démarrée en 2010. Avec près de 2,45, puis 2,78 milliards de collecte nette (après marché secondaire, donc en capitaux à investir) sur ces deux seules années, leur croissance a changé d’échelle. Cette évolution est d’autant plus intéressante qu’elle a été portée par les SCPI Immobilier d’entreprise et, parmi celles-ci, les classiques diversifiées. C’est donc bien le produit lui-même, dans la simplicité de sa définition, qui a été apprécié par les réseaux et les investisseurs finaux.

Compte tenu du contexte difficile pour l’année 2011, avec un marché boursier particulièrement déprimé dans un contexte de crise de la dette en Europe, la comparaison avec les autres placements reste positive, puisque la performance globale des SCPI atteint 4,56 %, par rapport aux -12,9 % des actions françaises, 0,8 % des Sicav monétaires et 1,3 % des Sicav obligataires. Seul l’or a affiché un résultat à deux chiffres, avec 15,1 % sur l’année 2011.

Outre le rendement toujours supérieur à 5 %, le fait majeur est la pause des prix de parts en 2011. Plus précisément, le rendement des SCPI Immobilier d’entreprise s’est établi à 5,2 % et l’évolution du prix des parts à -0,7 %. L’explication tient autant aux valeurs de l’immobilier d’entreprise qu’à l’ambiance au cours de l’année. La conséquence, elle, est plutôt favorable, puisqu’un rendement relativement élevé est plutôt un atout dans une période qui pourrait être difficile sur le plan de la conjoncture économique, et qui reste incertaine au regard des taux d’intérêt.

On peut considérer que le niveau de rendement a contribué à la collecte des SCPI, mais il ne suffit pas à en expliquer le dynamisme. Nul doute que le concept de valeur refuge dans un environnement perturbé et peu prévisible, influence aujourd’hui le comportement des épargnants.

Même si l’assurance vie, donc pour l'essentiel le placement obligataire, demeure le plus important dans l’épargne des ménages en dehors de la résidence principale, il faut bien reconnaître que le charme est rompu. La Bourse, à tort ou à raison, n’est pas séduisante, car trop synonyme de risque. Entre la crise de la dette, les difficultés économiques de la Grèce et de l’Espagne, les inquiétudes sur la croissance en France, l’ambiance dans laquelle sont plongés les particuliers bénéficie en fin de compte, sinon par confiance, du moins par défaut, à l’immobilier. Le spectre d’une inflation éventuelle n’est pas neutre dans cette équation.

Mais quel immobilier ? Il y a l’investissement locatif, qui a été bien aidé fiscalement, mais qui présente deux limites : son rendement est faible, et c'est un placement qui, pour satisfaire un certain nombre de particuliers, ne présente pas les conforts de l’épargne moderne que sont la délégation (donc une absence de soucis directs…), la mutualisation des risques et des règles de transparence.

Dans ces conditions, la question qui se pose désormais est de savoir si les SCPI, encore très marginales dans les flux d’épargne des ménages, vont prendre une importance croissante et représenter une alternative plus comparable quantitativement à l’investissement immobilier direct. Le défi est intéressant, il pourrait marquer une évolution profonde de la structure de l’épargne immobilière autant que du secteur SCPI lui-même. Cette question est d’autant plus intéressante que le rebond des SCPI se produit au moment même où les OPCI grand public démarrent enfin, soit directement, soit au travers de contrats d’assurance vie.

À partir du début des années 1980, la gestion collective s’est généralisée pour les actions et les obligations dans la pratique des particuliers. La présente décennie pourrait connaître une évolution semblable pour l’immobilier.

SCPI MALRAUX : PIERRE INVESTISSEMENT 7

Dans le secteur de la pierre papier, les SCPI Malraux occupent une place à part. Grâce à la loi sur les secteurs sauvegardés, des bâtiments de caractère ont retrouvé leur splendeur d’antan, notamment le
Marais à Paris, le vieux Lyon, le secteur du Panier à Marseille, etc. Initiée par InterGestion, la SCPI Pierre Investissement 7 repose donc sur la loi Malraux, qui vise à conserver le patrimoine architectural français en facilitant la restauration immobilière par le biais d’avantages fiscaux.

La réduction d’impôt Malraux
Actuellement l’investissement sous le régime de la loi Malraux permet à l’investisseur de bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu de la part affectée aux travaux de réhabilitation.

Intervenant exclusivement dans les secteurs sauvegardés, la SCPI Pierre Investissement 7 procure à ses clients une réduction d’impôt sur le montant des travaux. Cette dernière s’élève à 30 % sur les 65 % que représente le coût des travaux par rapport à la valeur de la part souscrite. Les investisseurs ont ainsi droit à une réduction d’impôt sur le revenu d’un montant de 19,5% de leur souscription. Ainsi, pour 16 000 € de parts souscrites, l’investisseur pourra obtenir 3 120 € de réduction d’impôt.

En contrepartie de cette réduction d’impôt, la SCPI doit louer les appartements dans l’année suivant l’achèvement des travaux et respecter un engagement de location de neuf ans minimum pour chaque logement. En tant que détenteurs de parts, les associés commencent à percevoir, par la suite, des revenus fonciers.

Des biens de caractère en cœur de ville
Disposant d’une longue expérience dans la gestion pour compte de tiers, InterGestion reste fidèle à sa stratégie foncière pour constituer le patrimoine de Ia SCPI Pierre Investissement 7. Ses investissements sont concentrés dans les secteurs sauvegardés de grandes valeurs architecturales, implantés au cœur des villes où il existe une véritable demande locative. La société de gestion ne fait aucun investissement dans les petites villes de zone C.

Afin de diversifier le patrimoine de la SCPI et d’en améliorer le rendement, InterGestion donne la préférence aux immeubles bénéficiant de commerces. Elle se porte acquéreur de petits immeubles, pour faciliter la location tout comme la revente des actifs, prévue progressivement au terme des neuf années d’occupation locative.


Reglementation des SCPI


Un cadre réglementaire en constante évolution

A la suite des différentes crises qu’a connu la France (crise immobilière de 1991 puis crise de liquidité des SCPI en 1993) et le monde (crise des subprimes en 2008 puis crise financière), des nouvelles réglementations ont vu le jour afin de :
- surveiller et de contrôler davantage les actifs en général telles que Bâle 2 pour les ban-ques et Solvency 2 pour les sociétés d’assurance,
- rendre plus liquide le marché secondaire des parts de fonds immobiliers réglementés – par exemple la loi du 9 juillet 2001 sur les SCPI a permis de mettre en place un prix d’exécution plus en lien avec l’offre et la demande, au lieu d’un prix réglementé.

Le renforcement de la réglementation se traduit par des obligations de reporting réglementaire accrue, décrites plus après, pour :
- les détenteurs institutionnels tels que les banques, les assurances, caisses de retraite et fonds de pension,
- les sociétés de gestion d’actifs et de gestion de fonds immobiliers.

Des impacts forts sur les acteurs du monde immobilier

Pour les sociétés de gestion de fonds réglementés tels que les SCPI et les OPCI, des obligations de reporting se sont ajoutées aux réglementations existantes :
- reporting vers le valorisateur : il valorise le fond à partir de la liste des actifs valorisés, transmis par la société de gestion,
- reporting vers le dépositaire : il conserve et tient les positions des actifs financiers et des dépôts, en effectue l’inventaire et contrôle l’ensemble des transactions susceptibles de modifier la composition du fond, - reporting envers les associés, conformément aux règles de l’AMF : production d’une notice d’information, d’un bulletin trimestriel, d’un rapport annuel, etc.,
- reporting vers la Banque de France et la Banque Centrale Européenne (règlement n° 958 de 2007) : déclarations bilantielles, liste des actifs et valeur.

Pour les institutionnels, Bâle 2 et Solvency 2 imposent une maîtrise des risques plus importante sur les investissements immobiliers : les gestionnaires d’actifs devront fournir aux assu-reurs et aux banquiers, les annexes de reporting nécessaires aux superviseurs tels que l’ACP (Autorité de Contrôle Prudentiel) et l’EIOPA – (European Insurance and Occupational Pen-sions Authority) - voir projet de reporting - Consultation Paper n° 58 de l’EIOPA.

Ce besoin de reporting impacte indirectement des partenaires des gestionnaires de fonds et d’actifs tels que les property managers : ils doivent produire un reporting institutionnel à fréquence régulière (informations locatives, loyers perçus, etc.) dont les données sont la base des reportings réglementaires.

Ces dernières années, le développement de nouvelles formes de fonds réglementés (tels que les OPCI grand public, les FPI, le SPPICAV, …) s’accompagne également d’un accroissement des obligations de reporting et de leur fréquence :
- La périodicité de la valeur liquidative est plus importante sur les OPCI : elle constitue un élément de la stratégie du fonds (à minima 2 fois par an + 2 valeurs estimatives et au maximum deux fois par mois),
- La périodicité de déclaration à la Banque de France et la Banque Centrale Européenne est plus importante pour les OPCI (deux fois par an au lieu d’une fois par an pour les SCPI).
A noter que les obligations déclaratives à l’ensemble des fonds d’investissements réglementés auprès de la Banque Centrale sont normalement mensuelles pour les données de l’actif net et trimestrielles pour les situations comptables. Par rapport aux autres fonds d’investissement, les fréquences de déclaration à la BCE des SCPI et des OPCI ne sont pour le moment plus faibles qu’à titre dérogatoire. Il y a fort à parier qu’elles pourront qu’augmenter à l’avenir.

La capacité d’un fonds à fournir une valeur liquidative à une fréquence importante est un in-dice pour les investisseurs : la société de gestion dispose telle des capacités, des méthodes et des processus suffisants pour fournir cette valeur liquidative dans les délais ? Nul doute que produire 2 valeurs liquidatives par mois nécessite un effort de gestion important : il repose avant tout sur un système d’information performant et des processus éprouvés.

En plus des obligations réglementaires, les sociétés de gestion doivent produire également des données à destination des instituts de notation tel IPD, afin d’obtenir le benchmark de leurs fonds et de leurs actifs.

Mise en place de processus et de système d'information adaptés

Compte-tenu de l’augmentation de la charge et de la fréquence des reporting, les sociétés de gestion doivent se munir de solutions qui sont capables de produire rapidement et de façon automatisée l’ensemble de ces restitutions, si elles veulent éviter aux gestionnaires de passer plus de temps à la production de reporting qu’à la gestion de leurs actifs. Ces solutions s’appuient :
- sur la mise en place de système d’informations capables d’échanger de façon automa
tique les données avec les différents partenaires (property managers, dépositaires, va
lorisateurs) et régulateurs (AMF, Banque de France, Banque Centrale Européenne,
ACP),
- sur la mise place d’une organisation et de procédures efficaces.

La mise en œuvre de telles solutions est incontournable :
- les sociétés qui arrivent encore à gérer leur production de reporting en manuel ne pourront pas y échapper du fait de l’apparition de nouvelles exigences de reporting à venir (exemple : reporting intégrant les besoins de l’ACP),
- si l’investissement immobilier poursuit sa croissance (phénomène de valeur refuge de l’immobilier) et que le nombre de clients augmente (exemple : fonds grand public), elles ne pourront y échapper non plus, sauf à embaucher davantage de ressources pour continuer à produire le reporting en manuel.

En pratique, la mise en place d’un système d’information de reporting permet une production automatisée à partir d’un même socle d’informations immobilières, commerciales et finan-cières, tout en maîtrisant les temps passés à leur production.
De la mise en place d’une solution dédiée au reporting réglementaire à la mise en place d’un socle d’information métier commun, il se dresse plusieurs leviers dont l’usage dépend à la fois de la stratégie de l’entreprise et de la maturité de ces processus et de son système d’information :
- amélioration de la collecte des informations et centralisation des informations collectées,
- structuration de l’ensemble des informations au sein d’un entrepôt de données unique rassemblant toutes les informations métier,
- optimisation de la production du reporting par des systèmes souples permettant au gestionnaire de générer facilement toutes les versions requises par les régulateurs et partenaires.

Conclusion

La mise en place d’un système de reporting peut être une opportunité de revoir la manière dont est produite l’information dans l’entreprise. Au delà de l’aspect réglementaire, de tels projets permettent de dégager de la valeur ajoutée : la mise en place d’un entrepôt de don-nées permet à la fois d’assurer la production de ces informations réglementaires et de réaliser les contrôles et des analyses métier plus approfondies.

Nul doute que les sociétés de gestion et les investisseurs institutionnels devront effectuer des transformations de leur processus et de leurs systèmes pour faire face à ces nouveaux enjeux réglementaires, tout en améliorant le pilotage des fonds et des actifs. Pour cela, le recours à une société de conseil spécialisée permet d’accélérer ce changement tout en s’assurant d’être au niveau de l’état de l’art.

Auteur: Damien Tellier

dimanche 8 juillet 2012

Pierre 48


Pierre 48 , la SCPI de capitalisation de Paref Gestion a doté son patrimoine résidentiel parisien de trois nouveaux appartements. Profitant de la forte décote temporaire de 35% dont bénéficient ces lots situés dans le 16ème arrondissement, Paref Gestion les a acquis pour un montant de 2,7 millions d’euros.

Le portefeuille d’immobilier d’habitation parisien de la SCPI Pierre 48 (SCPI de plus-value spécialisée dans l’acquisition de biens offrant un fort potentiel de revalorisation du fait de leur forte décote temporaire) poursuit son expansion avec ces actifs répondant aux critères exigeants, en termes de création de valeur, du segment occupé par la SCPI.

Avec quelque 14 M € collectés au premier trimestre 2012, Pierre 48, a fait mieux que digérer la réforme sur la fiscalité immobilière, en portant la collecte à son plus haut niveau sur la période depuis la création du véhicule en 1996.

L’attrait de la seule SCPI offrant une solution de placement spécialisée dans l’achat de biens d’habitation temporairement décotés, n’a donc pas diminué depuis le 1er février dernier malgré le changement de fiscalité.

SCPI de capitalisation unique sur le marché, Pierre 48 a vu le prix de sa part multiplié par 4,5 depuis sa création. À l’issue de la dernière assemblée générale de Pierre 48 a été voté le versement d’un coupon de 23 € par part lié aux plus-values sur arbitrage.

Cette décision, couronnant notamment quelques plus-values de l’ordre de 400% réalisées lors de cessions ces derniers mois, est venue saluer l’excellente santé de Pierre 48, à l’heure où rares sont les investissements en résidentiel pouvant tabler sérieusement sur de telles créations de valeur.

vendredi 6 juillet 2012

Scpi Classement 2012

Profiz annonce le classement multicritères 2012 des 10 plus grosses SCPI.
Elysées Pierre et Immorente restent en tête du classement.
Le nouvel entrant Allianz Pierre décroche la 3ème place aux dépens d'Epargne Foncière.
Ces SCPI offrent la meilleure répartition des risques, une bonne liquidité et leurs gérants disposent de plus de moyens : elles sont plus sûres et mieux contrôlées.
Les sociétés qui gèrent ces SCPI sont agréées par l'AMF et ont un responsable de la conformité et du contrôle interne, dont l'intérêt est avéré.

 Le classement est effectué sur la base de critères simples et factuels, au regard de leurs performances passées et de leurs perspectives de coupon de l'année, pour aider les particuliers et les Conseillers en Investissement Financier (CIF) à sélectionner leurs gérants et les SCPI qu'ils souhaitent acquérir ou distribuer.
En 2012, Profiz.fr a sélectionné 10 SCPI de 7 gérants distincts dont la capitalisation moyenne est de 976millions d’euros : Selectinvest, Crédit Mutuel Pierre et Epargne Foncière de La Française AM, Edissimo d'Amundi, Immorente et Efimmo de Sofidy, Elysées Pierre de HSBC, Acces Valeur Pierre de BNPP, Allianz Pierre d'Immovalor et Fructipierre de NAMI.
Les 5 critères retenus par Profiz.fr pour le FIZ-10 sont la capitalisation boursière, le taux d'occupation financier, l'évolution du coupon et de l'ANR depuis 2008 et le TRI à 10 ans.

Le classement
1. Elysées Pierre
2. Immorente
3. Allianz Pierre
4. Fructipierre
5. Epargne Foncière
6. Efimmo
7. Edissimo
8. Acces Valeur Pierre
9. Selectinvest
10. Crédit Mutuel Pierre

jeudi 5 juillet 2012

Scpi dans l'assurance vie


L'assurance-vie s'ouvre à de nouveaux supports qui permettent de profiter de la rentabilité locative de la pierre.

Les Français boudent l'assurance-vie mais portent l'immobilier aux nues. Un nombre croissant d'assureurs en ont tiré la leçon: ils offrent désormais dans leurs contrats d'assurance-vie, à côté du fonds en euros et des sicav, de nouveaux supports d'investissement dédiés à la pierre. Il s'agit selon les cas de SCPI, d'une SCI ou d'un OPCI (lire ci-dessous ). Le point commun de ces structures est de gérer des bureaux (pour l'essentiel) et de faire profiter les épargnants d'une rentabilité locative supérieure à celle des logements. Avec peut-être, de surcroît, à long terme, des plus-values. La rentabilité des SCPI, par exemple, même si elle a diminué ces dernières années, avoisine encore 5 % par an.

Souscrits hors de l'assurance-vie, ces placements n'ont pas une fiscalité attrayante. Les revenus locatifs distribués par les SCPI, par exemple, sont soumis aux prélèvements sociaux (15,5 % à compter du 1er juillet) et à l'impôt sur le revenu. C'est pourquoi il est si intéressant de pouvoir les acheter dans un contrat d'assurance-vie. Rendement et plus-value profitent alors de la fiscalité de celui-ci, légère après huit ans. Le revers de la médaille? Le souscripteur supporte dans ce cas - en plus des frais de gestion de la SCI, SCPI ou de l'OPCI - ceux du contrat lui-même. La rentabilité nette du placement immobilier s'en trouve réduite d'autant.

Plusieurs supports possibles
«Dans nos contrats, la valeur de la part de l'OPCI a fortement augmenté en 2011 (+9,3 %) du fait de la revalorisation des immeubles. Les dividendes, liés à la distribution des revenus locatifs et d'une partie des plus-values immobilières réalisées, sont versés sur le fonds en euros du contrat. Le souscripteur est alors libre de les réinvestir autrement s'il le souhaite ou de les retirer», précise Natacha Moinard, responsable marketing épargne et retraite chez Swiss Life. Cet assureur propose un OPCI dans tous ses contrats, y compris dans ceux dédiés à la retraite, pourtant assortis de versements mensuels automatiques, forcément plus modestes que des versements libres. «Le support immobilier est accessible à partir de seulement 75 euros par mois», rappelle Natacha Moinard.

D'autres exigent des montants minimums plus élevés au départ (au moins quelques milliers d'euros)… et plafonnent aussi la collecte totale. Chaque année, une «enveloppe» maximale est affectée au support immobilier. Lorsque le quota est rempli, souscrire n'est plus possible. Le contrat Afer a par exemple intégré en début d'année une SCI, dont la collecte est limitée à 100 millions d'euros cette année.

Les assureurs souhaitent éviter un trop grand afflux de capitaux qu'il leur serait difficile d'investir avec la rigueur voulue sur un marché immobilier trop étroit. Mais c'est aussi une façon de réduire le risque de liquidité. Car si les souscripteurs étaient nombreux à vouloir en même temps vendre leurs parts de SCPI, SCI ou OPCI, la compagnie d'assurances devrait le leur permettre… même s'il lui fallait en contrepartie davantage de temps pour vendre les immeubles correspondants. Les assureurs veillent donc à ne pas s'engager à accorder cette liquidité sur des sommes trop importantes.

Le plus difficile, pour l'épargnant, est de savoir comment est investi l'argent qu'il place dans l'OPCI, la SCPI ou la SCI. Ainsi, à l'Afer, c'est Aviva Investors Real Estate France SA qui s'occupe de la SCI Afer Immo. Les premiers immeubles qu'elle a acquis l'ont été auprès de… l'assureur Aviva lui-même, qui les détenait et souhaitait s'en défaire.

Pour conjuguer immobilier et assurance-vie, certains assureurs ont imaginé une autre solution: un fonds en euros qui peut détenir jusqu'à 95 % d'immobilier (souvent via des SCPI). Une formule expérimentée par ACMN Vie et Generali Patrimoine, et développée aujourd'hui par Primonial, avec l'assureur Suravenir (Crédit mutuel Arkea), pour le contrat Sérénipierre.


Les SCPI: 95 % d'immobilier pur
Les sociétés civiles de placement immobilier achètent des biens immobiliers (bureaux, centres commerciaux…) pour les louer. Elles gèrent ce patrimoine pour le compte des épargnants qui ont souscrit leurs parts, auxquels elles reversent leur quote-part des revenus locatifs. Ces loyers sont soumis à la fiscalité des revenus fonciers. Les plus-values réalisées lors de la revente de ces parts sont des plus-values immobilières.

Les SCPI détiennent structurellement peu de liquidités (moins de 5 % en général). Leur patrimoine est expertisé une fois par an par un professionnel indépendant, ce qui permet de définir le «juste prix» de la valeur de la part. Certaines SCPI sont à capital variable: il est alors en général possible d'acheter et de revendre les parts à un prix défini (non loin de la valeur d'expertise) par la société de gestion, du moins tant que les vendeurs ne sont pas trop nombreux. Mais beaucoup de SCPI sont à capital fixe. Dans ce cas, il est possible de souscrire de nouvelles parts à l'occasion d'une augmentation de capital, destinée à permettre à la SCPI d'acheter de nouveaux immeubles. Il est aussi possible d'acquérir des parts existantes auprès d'anciens souscripteurs qui souhaitent céder les leurs. Les sociétés de gestion organisent ces transactions, qui ont lieu en général une fois par mois. Le prix de vente ou d'achat varie dans ce cas en fonction de l'offre et de la demande.


OPCI: un portefeuille diversifié

Les organismes de placement collectif immobilier (OPCI) se veulent de véritables fonds dédiés à la pierre. Ils détiennent bien sûr des immeubles, en général de bureaux, dont ils engrangent les loyers. Mais, pour offrir plus de liquidité aux souscripteurs, ils sont autorisés à investir aussi une grande partie de leur portefeuille en actions, obligations ou en placements monétaires. Ainsi, quand les épargnants souhaitent revendre leurs parts, le fonds peut les racheter quitte à puiser dans sa trésorerie ou à céder si besoin des actions en Bourse. La grande majorité des OPCI sont aujourd'hui destinés aux investisseurs institutionnels. Il en existe moins d'une dizaine pour les particuliers. L'immobilier physique doit représenter au minimum 51 % de leur patrimoine. Beaucoup consacrent donc une partie importante (par exemple 40 %) aux placements de trésorerie ou financiers. La rentabilité de ces OPCI (en grande partie reversée sous forme de revenus aux souscripteurs) ne dépend donc plus seulement des loyers encaissés, ou de l'évolution du marché immobilier, mais aussi de la rémunération des autres actifs en portefeuille.

Les OPCI grand public offrent en général la fiscalité des valeurs mobilières (alors que les SCPI, presque totalement investies en immeubles, sont soumises à la fiscalité des revenus fonciers). Autre différence: sur ces OPCI, une valeur liquidative est régulièrement calculée, chaque mois par exemple.


La SCI ou l'art du cocktail
La société civile immobilière (SCI) est une enveloppe juridique pratique pour gérer un patrimoine immobilier diversifié. Elle accueille en effet indifféremment des immeubles, des parts de SCPI ou d'OPCI et des placements financiers. Dans l'assurance-vie, la SCI est ainsi souvent utilisée par les assureurs à la manière d'un fonds de fonds. Elle investit par exemple sur plusieurs SCPI différentes, afin de diversifier les risques (les patrimoines diffèrent d'une SCPI à l'autre) et de limiter l'impact des retraits éventuels (si la SCI doit récupérer rapidement des capitaux, ses demandes de retraits seront plus facilement absorbées si elles sont réparties sur plusieurs SCPI). La liquidité étant très importante dans l'assurance-vie, les SCI commercialisées dans les contrats détiennent aussi des placements monétaires ou de trésorerie, afin de rembourser rapidement les souscripteurs désireux de sortir du placement, sans être contraints de désinvestir sur les actifs de long terme. Conséquence de ce patrimoine diversifié, la valeur de la part
de la SCI est régulièrement réactualisée, en fonction de la valeur des actifs en portefeuille, comme les autres unités de compte du contrat. Par exemple, la SCI du contrat Afer, Afer Immo, se fixe pour objectif à terme de détenir 70 % d'investissements directs dans l'immobilier physique, 20 % d'investissement indirect (OPCVM, SCPI, OPCI, foncières cotées) et 10 % de liquidités.

Source: lefigaro.fr

samedi 23 juin 2012

Novapierre

Paref Gestion vient d'acquérir, pour le compte de la SCPI Novapierre 1, de nouveaux murs de boutique, situés avenue Paul Doumer (Paris 16e arrondissement), dans le cadre d'une transaction de 3 ME.
 Novapierre 1, la SCPI créée et gérée par Paref Gestion spécialisée en immobilier commercial, (murs de boutiques essentiellement parisiennes, galeries commerciales de métropoles régionales) dote son portefeuille d'un nouveau commerce, situé avenue Paul Doumer (Paris 16e).
Ce nouvel actif "coeur de cible" participe de la politique d'investissement sélective menée par Paref Gestion, intensifiée depuis le dernier trimestre 2011.

mercredi 20 juin 2012

Pierre Avenir

Pierre Avenir 2 a finalisé son programme d’investissement avec l’acquisition au 1er trimestre 2012 de 61 logements à Rennes (35), Persan (95) et Palaiseau (91). Au total, entre 2010 et 2012, 485 lots au sein de 24 programmes de logements situés à Paris, en 1ère couronne, 2ème couronne et dans les grandes métropoles régionales ont été acquis. Pierre Avenir 2 a investi en 15 mois l’ensemble des volumes collectés, soit plus de 99 millions d’euros. La quasi totalité des programmes acquis bénéficie du label Bâtiment Basse Consommation (BBC). Ils ont été acquis auprès d’une quinzaine de promoteurs et sont situés en régions (53% en volume) et en Ile-de-France (47% en volume). Les premières livraisons des 485 appartements interviendront à compter du 4ème trimestre 2012 et tout au long de l’année 2013. Pierre Avenir 3 qui a collecté 94,9 millions d’euros vient de réaliser ses premières acquisitions à Palaiseau (91), Cergy (95) et au Kremlin Bicêtre (94). Lancée en mars 2011, Pierre Avenir 3 a finalisé sa collecte le 31 décembre 2011. La première opération, d’un montant de 3 millions d’euros, a été acquise en VEFA au mois de mars 2012. Elle porte sur 11 lots à Palaiseau. Ce programme a été réalisé par BNP Paribas Immobilier Résidentiel Promotion. La deuxième opération est l’acquisition, en avril, de 18 appartements situés au Kremlin Bicêtre, représentant un volume d’investissement d’environ 4.9 millions d’euros puis de 24 appartements à Cergy (95) pour un volume d’investissement d’environ 5 millions d’euros. D’autres opérations, principalement en région parisienne, font l’objet de contrats de réservation. Le patrimoine de cette SCPI sera uniquement constitué de logements respectant la norme BBC. « La stratégie d’investissement de BNP Paribas REIM France, au-delà d’un objectif de performance, marque un engagement accru en matière d’environnement durable, en particulier en logement sur lequel nos efforts se sont concentrés ces derniers mois. » précise Jacqueline Faisant, Président de BNP Paribas REIM France.

dimanche 17 juin 2012

La Française REM

Spécialisé dans la gestion d'actifs, la Française REM vient d'acquérir en Vefa pour le compte de quatre SCPI l'immeuble Equinox auprès d'Eiffage Immobilier Centre Est. Situé dans le quartier de la Part-Dieu, avenue Félix Faure, Equinox (R+8) développe 10 231 m2 à usage de bureaux avec 129 places de parking. Il vise une certification NF HQE Bâtiments tertiaire et une labellisation BBC. L'immeuble, dont la livraison est programmée pour le deuxième semestre 2013, a été acquis pour 43 millions d'euros acte en mains.

samedi 16 juin 2012

Elysées Pierre

La SCPI Elysées Pierre a acquis, auprès de Corio France, « Le Balzac », au 10, place des Vosges, à La Défense (92)… Il s’agit d’un ensemble immobilier d’environ 15 000 m2 de bureaux (avec 256 emplacements de parking), entièrement loué à un seul locataire dont le bail court pendant encore 5 années. Il est en cours de labélisation HQE Exploitation, à l’issue de travaux réalisés d’un montant de plus 5 millions d’euros. Cet investissement de la SCPI phare de HSBC Reim dépasse les 70 millions d’euros et a été réalisé sur la base d’un rendement de plus de 7 %, très satisfaisant pour ce type d’actif localisé dans le quartier des affaires de l’ouest parisien. A propos d’Elysées Pierre La SCPI Elysées Pierre est l’une des 10 plus grosses SCPI avec une capitalisation à la fin 2011 qui atteint 992,6 millions d’euros, à l’issue d’une collecte nette de 120,6 millions réalisée l’an dernier, ainsi que d’une revalorisation du prix des parts de 8,51%. C’est le navire amiral de HSBC Reim. Le patrimoine de cette SCPI crée en 1986 est essentiellement investi en Bureaux (84 %). Il est localisé à Paris pour 16 % et en Région parisienne pour 69 %. En 2011 la performance globale des parts d’Elysées Pierre atteint 14,02 %, ce qui la place dans le peloton de tête des SCPI. Son TRII sur 5 ans ressort à 8,79 %, celui sur 10 et 15 ans ressort à 12,74 et 10,85%.

vendredi 15 juin 2012

FIDUCIAL REAL ESTATE

Le chiffre d’affaires consolidé HT du premier semestre s’établit à fin mars 2012 à 25.5 millions d’euros, pour 22.2 millions d’euros au titre du premier semestre 2010/2011 soit une progression de 14.7%. Le niveau d’activité de Fiducial Real Estate doit être analysé en distinguant l’activité Foncière de celle de Prestation de Services. Le chiffre d’affaires de la Foncière s’établit à 20.7 millions d’euros contre 19.1 millions d’euros sur le premier semestre 2010/11 soit une progression de +8.6 %. Ceci s’explique par la revalorisation des loyers et les mises en services de nouveaux sites. Le groupe FRE a ainsi atteint le seuil des 280.000 m² de surfaces sur le premier semestre 2012 et dispose d’un carnet d’opérations qui pourrait lui permettre de dépasser les 300.000 m² sur les prochains mois. Avec un chiffre d’affaires qui s’établit à 4.8 millions d’euros contre 3.1 millions d’euros sur le premier semestre 2010/2011, l’activité de prestation de services continue de profiter de la bonne tenue du marché des souscriptions de parts de SCPI, notamment au travers de Fiducial Gérance qui a, sur le premier semestre, placé une partie significative de la dernière augmentation de capital des SCPI gérées. Dans ce contexte le résultat opérationnel courant est en forte progression par rapport au premier semestre de l’an dernier pour atteindre 12.4 millions d’euros contre 10.4 millions d’euros à fin mars 2011 soit une hausse de 19%. Le résultat opérationnel ressort à 12 millions d’euros contre 10.7 millions d’euros au 31 mars 2011.

jeudi 14 juin 2012

Scpi Legal & General

Legal & General, banque privée d'origine anglaise, continue d'élargir sa gamme de produits après le lancement d'un compte épargne « Compte L&G 6 % » en début d'année. Elle s'est associée dernièrement avec le groupe Primonial REIM pour offrir à ses clients une nouvelle offre immobilière composée d'une société civile de placement immobilier (SCPI) et d'une unité de compte. Suite au partenariat signé avec la société de gestion Primonial REIM, la banque privée Legal & General va proposer à ses clients deux nouveaux produits axés sur l'immobilier : la société civile de placement immobilier (SCPI) Primopierre et l'unité de compte Primonial Capimmo, éligible à la gamme de contrats d'assurance vie Concordances. « Les crises économiques et financières successives modifient les repères des épargnants. Les obligations souveraines réputées sûres peuvent faire défaut ! Plus que jamais la diversification des actifs permet de valoriser le patrimoine. L'immobilier collectif offre une alternative et un couple rendement / sécurité rassurant pour l'épargnant », estime Legal & General.

mercredi 13 juin 2012

Les premières Assises de la pierre-papier

Destinées en grande partie aux conseillers de gestion de patrimoine et aux sociétés de gestion de placements immobiliers tels que les SCPI et les OPCI, les Assises de la pierre-papier auront lieu le 25 juin prochain au Centre Etoile St Honoré, dans le 8ème arrondissement de Paris. Toute la journée, des conférences et des ateliers se succèderont, animés par des experts et des professionnels du secteur. Au programme : une réflexion sur la tourmente économique et monétaire actuelle de l’immobilier, des discussions sur la montée de la pierre-papier, l’objectif patrimonial de l’immobilier en bourse, ou encore sur l’intérêt des SCPI fiscales dans la gestion de patrimoine.

mardi 12 juin 2012

Scpi Allianz Pierre


La SCPI ALLIANZ PIERRE (Immovalor gestion / Groupe Allianz) a acquis en vente en l'état futur d'achèvement un bâtiment de 8 000 m² sur la ZAC de La Duranne à Aix-en-Provence pour près de 17 millions d’euros HT.

Ce bâtiment, BBC, développé par le groupe SERPI PROMOTION-SAPEB (Paris) développe près de 8 000 m² SHON de bureaux et a fait l'objet d'un bail de 12 ans fermes avec AMESYS (filiale de BULL).

Les notaires conseils des vendeurs et acquéreurs étaient respectivement pour cette opération l'Etude VH15 (Paris) et l'Etude BEGON (Paris).

Cette opération a été transactée dans le cadre d'une mission exclusive de l'équipe investissement régions de BNP Paribas Real Estate.